Huiles
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Classification des huiles alimentaires végétales
Les huiles alimentaires sont obtenues à partir des végétaux oléagineux, dont les fruits ou graines présentent une grande richesse en lipides. Parmi eux se rangent :
- les fruits à coque, dont les classiques noisettes, amandes, noix ;
- d’autres fruits oléagineux tels que l’olive, l’avocat et la noix de coco ;
- les graines oléagineuses avec par exemple le sésame, le lin, le chanvre ;
- certaines légumineuses comme le soja ou l’arachide (cacahuète).
Il existe différents processus d’extraction des huiles végétales :
- mécanique à froid ;
- mécanique à chaud ;
- par solvant.
Il faut bien avoir conscience que certains procédés et traitements thermiques, mécaniques, chimiques peuvent être appliqués par les industriels, notamment pour améliorer les propriétés des huiles : les stabiliser pour une meilleure conservation, les désodoriser pour un produit plus neutre qui plaira à davantage de consommateurs, etc. Cependant, les huiles issues du raffinage perdent une grande partie de leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles. Elles n’ont plus de personnalité et n’auront que peu d’intérêt gustatif dans vos recettes. De plus, elles se voient privées de précieux nutriments pourtant bénéfiques pour la santé. Enfin, elles peuvent présenter des résidus de produits chimiques utilisés pour les traiter. Préférez donc les huiles vierges et vierges extra, n’ayant pas subi de traitements susceptibles de les altérer et de les dénaturer, plutôt que les huiles raffinées.
Du point de vue de la texture, deux catégories d’huiles se distinguent :
- les huiles fluides, liquides à température ambiante (environ 20 °C) car contenant beaucoup d’acides gras insaturés (monoinsaturés ou polyinsaturés). Exemple : l’huile de colza.
- les huiles concrètes, pâteuses voire solides à température ambiante, en raison de leur teneur élevée en acides gras saturés. Exemple : l’huile de coco.
Les qualités nutritionnelles des huiles
Une huile est un corps gras composé d’environ 100 % de lipides, apportant approximativement 900 calories pour 100 g. Il s’agit donc bien évidemment d’un ingrédient à consommer avec modération. Cependant, toutes les huiles ne se valent pas. Certaines comportent des vertus qui invitent à les intégrer judicieusement dans le cadre d’une alimentation saine.
Les huiles présentent en effet des profils lipidiques très diversifiés. Les acides gras se répartissent en acides gras saturés (AGS) et acides gras insaturés. Ces derniers regroupent :
- les acides gras monoinsaturés (AGMI), par exemple les oméga-9 dont fait partie l’acide oléique qui se trouve dans les olives, les noisettes, l’avocat ;
- les acides gras polyinsaturés (AGPI) tels que les oméga-3 et les oméga-6.
Les acides gras saturés ne doivent pas être consommés en excès pour des raisons de santé. Bannissez les acides gras trans générés par l’hydrogénation des matières grasses. Les oméga-9 sont indiqués dans le cadre de la prévention des maladies cardiovasculaires. Concernant les acides gras polyinsaturés, il faut veiller à ce que le rapport oméga-6/oméga-3 soit équilibré pour avoir des conséquences bénéfiques pour la santé. Selon les sources de données, il est recommandé d’adopter une alimentation apportant des oméga-6 et 3 suivant un rapport de 5/1 maximum, plutôt 4/1, encore mieux 3/1 ou moins, idéalement 1/1. Un rapport de 3/1 signifie que trois molécules d’oméga-6 sont apportées pour une molécule d’oméga-3. Or, l’alimentation occidentale actuelle contient des oméga-6 en excès par rapport aux oméga-3, conduisant à des rapports souvent de 10/1 minimum, plutôt même 15/1 voire 20/1 et plus.
Il est donc conseillé de varier les huiles utilisées afin d’apporter à votre organisme différents acides gras. Un grand nombre d’oléagineux sont composés en majorité d’acides gras insaturés, principalement des acides gras monoinsaturés en ce qui concerne les fruits à coque. Les graines oléagineuses vont plutôt apporter davantage d’acides gras polyinsaturés (oméga-3 et/ou oméga-6).
Par ailleurs, les huiles végétales peuvent vous donner des antioxydants comme de la vitamine E et des polyphénols.
Le choix des huiles
L’achat d’une huile s’effectue de manière réfléchie. De nombreux critères sont à examiner, notamment en fonction de l’usage envisagé. Considérez la température de cuisson prévue (four, poêle, friture) et vérifiez qu’elle peut être supportée par l’huile. Son point de fumée ne doit pas être dépassé sinon elle devient nocive. Le point de fumée peut varier pour une huile d’un même oléagineux selon que l’huile est raffinée, vierge, vierge extra. Par ailleurs, tenez compte de la composition en acides gras car certains comme les oméga-3 et les oméga-6 ne supportent pas la chaleur. De ce point de vue, l’huile d’olive est intéressante car polyvalente : elle convient aussi bien à la cuisson qu’à l’assaisonnement. Faites donc une petite recherche sur Internet pour vous renseigner sur le point de fumée et la répartition en acides gras de l’huile que vous souhaitez acquérir.
Envisagez aussi la question gustative. Les matières grasses des huiles fixent les arômes, permettant de sublimer vos préparations. Mais certaines huiles de caractère peuvent disposer d’un goût prononcé qui modifiera celui du produit final. En fonction de votre objectif par rapport à votre recette (rehausser les parfums, conférer de nouvelles notes aromatiques ou juste améliorer une texture ou donner du moelleux), optez soit pour une huile assez neutre ou au contraire pour une huile au goût marqué !
Comme nous l’avons vu, pensez aux aspects nutritionnels pour des raisons de santé, en privilégiant les acides gras insaturés plutôt que les saturés. Attention aussi aux allergies alimentaires ! Les fruits à coque, l’arachide, le soja, les graines de sésame, sont inscrits sur la liste des allergènes à déclaration obligatoire en France. Bien sûr, tous les oléagineux sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques. Si vous êtes concerné, lorsque vous achetez un produit, lisez bien les étiquettes pour vérifier l’absence des allergènes, même sous forme de traces.
Consultez les informations liées à l’origine des olives et de l’huile ainsi que les certifications et labels éventuels. Vous pouvez par exemple vous assurer que l’huile est biologique ou encore sans OGM. Des mentions telles que les appellations d’origine contrôlée (AOC) ou protégée (AOP) vous indiqueront une qualité liée au terroir ou au savoir-faire. Si possible, privilégiez une production locale pour diminuer l’impact environnemental afin de vous inscrire dans un mode de vie durable.
La question du prix est bien évidemment cruciale au moment de sortir le portefeuille. Ne faites surtout pas l’impasse sur la qualité de l’huile pour avoir un coût plus bas. Selon la matière première de base ou encore la provenance et les labels, vous devrez payer plus ou moins cher. Ayez un regard critique et repensez aux différents points abordés précédemment pour vous assurer de choisir une huile de qualité et saine. Évitez aussi de tomber dans les pièges du marketing, les emballages alléchants, les mentions et promesses qui font rêver, mais qui ne sont parfois que de la poudre aux yeux pour amadouer le client.
Des conseils pour bien conserver et utiliser vos huiles en cuisine
Quand vous achetez une huile, prenez en considération votre fréquence d’utilisation. Les durées de conservation des différentes huiles varient car elles sont plus ou moins stables ou fragiles selon leur composition. Choisissez aussi le volume du contenant de manière à ce que vous ne gardiez pas votre bouteille ouverte trop longtemps.
Les acides gras subissent l’oxydation. Les acides gras insaturés (AGMI et AGPI) ont plus tendance à s’oxyder que les acides gras saturés qui sont généralement plus stables. Plus les acides gras sont exposés à l’oxygène de l’air, à la lumière et à la chaleur, plus le rancissement est rapide. Notez bien que l’oxydation des acides gras rend les oléagineux impropres à la consommation. Les acides gras polyinsaturés (oméga-3 et 6) s’oxydent aisément. Très sensibles à la chaleur, ils ne doivent pas être chauffés, contrairement aux acides gras monoinsaturés qui sont plus stables lorsqu’ils subissent une cuisson.
Les huiles seront donc stockées dans des endroits frais, secs, à l’abri de la lumière. Pour celles avec une teneur importante en oméga-3 et oméga-6, particulièrement fragiles, conservez-les au réfrigérateur et ne les utilisez jamais pour des préparations à cuire, uniquement pour de l’assaisonnement. Pensez à consulter les étiquettes des huiles pour connaître les conditions d’utilisation et de conservation préconisées par le fabricant ainsi que les durées de conservation.
Des idées d’emploi des huiles pour vos recettes
Les huiles végétales se prêtent à de multiples utilisations, en considérant bien sûr la question de la température d’emploi. L’usage le plus classique est l’assaisonnement des salades ou autres plats. Un filet d’huile parfumée réveillera et émerveillera vos papilles. Pour l’occasion, orientez-vous vers une huile vierge extra de haute qualité, avec des arômes puissants. Profitez aussi de cet usage sans cuisson pour incorporer des huiles apportant des oméga-3 à votre alimentation : huile de colza, de noix, de lin, de cameline, de chanvre.
Les huiles peuvent aussi s’avérer utiles pour la cuisson, au four, à la poêle ou pour la friture. Dans ce cas, il faudra bien choisir l’huile adaptée pour éviter qu’elle ne devienne mauvaise pour votre santé. Exit les points de fumée trop bas et les huiles fragiles contenant beaucoup d’oméga-3 ou oméga-6.
Vous n’envisagez d’utiliser l’huile que pour des recettes salées ? N’oubliez pas qu’elle peut aussi investir vos desserts. Les huiles végétales peuvent être intégrées pour modifier une texture et/ou un goût, pour apporter de la rondeur, du moelleux, de la gourmandise. Les personnes ne consommant pas de beurre pourront le remplacer dans certains cas par une ou plusieurs huiles, éventuellement combinées avec d’autres ingrédients comme des purées d’oléagineux. En pâtisserie, introduisez de l’huile dans vos cakes, muffins, crêpes, sablés et cookies, vos pâtes à tarte et vos pâtes à choux, mais aussi dans vos crèmes et crémeux.
Quelle huile pour un gâteau ?
Pour sélectionner une huile alimentaire appropriée pour faire un gâteau, demandez-vous d’abord si l’huile peut supporter une cuisson au four. Pour cela, son point de fumée doit être suffisamment élevé et surtout, elle ne doit pas contenir trop d’acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6 qui se dégradent à la chaleur. Oubliez donc l’huile de noix et l’huile de colza pour vos préparations cuites.
Réfléchissez également à l’impact du goût de l’huile sur celui de la recette. Les huiles de tournesol oléiques raffinées et de pépins de raisin sont plutôt neutres et peuvent être cuites. L’huile de coco peut agrémenter vos desserts exotiques avec son parfum caractéristique. En raison de sa composition en acides gras saturés, cette dernière est à consommer avec modération. Par contre, vous pouvez utiliser plus couramment pour vos confections sucrées de l’huile d’olive vierge ou de l’huile de noisette, contenant beaucoup d’oméga-9.
Quelles sont les huiles végétales ?
Les huiles végétales sont extraites de graines et fruits de végétaux oléagineux qui d’un point de vue botanique, appartiennent à des familles très variées. La panoplie des huiles alimentaires est donc très vaste, ce qui vous permettra de faire votre choix en fonction de vos préférences gustatives et de l’usage souhaité. Elles s’utilisent de nombreuses façons en cuisine comme en pâtisserie. Certaines sont très connues et usitées comme les huiles d’olive, de colza, de tournesol. D’autres le sont moins, mais présentent des atouts non-négligeables comme l’huile de noisette, de chanvre, de cameline.
Quelle huile choisir ?
Afin de sélectionner une huile de qualité, saine et adaptée à vos besoins, plusieurs critères peuvent être considérés.
Tout d’abord, votre choix vers un type d’huile issue d’une matière première donnée (olive, lin ou sésame par exemple), sera orienté par l’emploi envisagé et la recette à réaliser. Ne dépassez pas les points de fumée et n’utilisez pas les huiles sensibles à la chaleur pour une préparation nécessitant une cuisson. En fonction du goût à apporter, tournez-vous vers des arômes prononcés ou plus neutres. Par ailleurs, limitez la consommation des huiles apportant beaucoup d’acides gras saturés et d’oméga-6 au profit de celles avec des teneurs élevées en oméga-9 et oméga-3.
Une fois votre choix d’huile établi, pour déterminer quelle marque vous allez acheter, privilégiez des huiles de qualité vierges et vierges extra. Évitez les huiles raffinées. Préférez les huiles biologiques pour réduire votre absorption de pesticides. Si possible, faites la part belle aux huiles locales ou présentant une AOC ou une AOP.
Quelle est la meilleure huile pour la santé ?
Pour identifier une huile saine, vous pouvez considérer d’une part la composition intrinsèque en acides gras et autres nutriments intéressants, d’autre part la manière dont l’huile a été fabriquée, qui impacte les qualités nutritionnelles.
Concernant le profil lipidique, limitez les acides gras saturés et les oméga-6. Privilégiez les oméga-9 et oméga-3. N’achetez pas de matières grasses hydrogénées ou partiellement hydrogénées car apportant des acides gras trans nocifs. Évitez autant que possible les huiles raffinées qui ont subi des traitements pour « améliorer » leurs propriétés, mais qui ont par la même occasion altéré leurs qualités nutritionnelles et gustatives. Préférez des huiles vierges ou vierges extra selon l’emploi envisagé.
La combinaison huile d’olive – huile de colza est souvent recommandée pour une alimentation saine au quotidien. L’huile d’olive apporte des oméga-9. Multifonctionnelle, vous pouvez l’utiliser pour assaisonner ou pour cuire. L’huile de colza contient des oméga-9, des oméga-6, mais aussi des oméga-3, avec un rapport oméga-6/oméga-3 qui en fait une huile saine. Elle sera utilisée uniquement crue.
Quelle est l'huile la plus riche en oméga-3 ?
L’alimentation actuelle des pays occidentaux contient beaucoup trop d’oméga-6 et pas assez d’oméga-3. La consommation d’huiles avec des teneurs intéressantes en oméga-3 se révèle être une bonne occasion pour corriger cette situation. Nous rappelons ici que ces huiles sont réservées à l’assaisonnement car elles se dégradent à la chaleur.
Vous pouvez vous tourner vers les huiles de :
- lin ;
- cameline ;
- chanvre ;
- noix ;
- colza.
Comment conserver les huiles ?
Les huiles sont des matières premières fragiles qui subissent l’oxydation et rancissent parce qu’elles sont composées entièrement de lipides. Afin de préserver le plus longtemps possible leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles, il convient de les conserver dans des conditions adaptées. Pour éviter qu’elles ne s’oxydent trop rapidement, elles doivent être stockées à l’abri de la chaleur, de la lumière, de l’oxygène de l’air et dans un endroit frais. Les huiles contenant beaucoup d’oméga-3 et d’oméga-6 seront rangées au réfrigérateur et à consommer rapidement, dans le mois suivant l’ouverture. Pour faire simple, vous pouvez placer toutes vos huiles au réfrigérateur, à l’exception de l’huile d’olive et de l’huile de coco. Ces dernières seront placées dans un placard au noir et au frais. L’huile d’olive sera à utiliser dans les 3-4 mois après ouverture. Contrôlez toujours les recommandations de conservation et d’utilisation ainsi que les durées de conservation mentionnées par les fabricants.
Quelles huiles pour la cuisson ?
Du fait de leurs propriétés, toutes les huiles ne peuvent pas être utilisées pour la cuisson. Deux caractéristiques doivent dans ce cadre être considérées. Le point de fumée (température à partir de laquelle de la fumée se dégage de l’huile lorsqu’elle est chauffée, qu’elle se dégrade et devient toxique) ne doit pas être dépassé. De plus, la composition en acides gras doit être examinée. En effet, les acides gras saturés et monoinsaturés (comme l’acide oléique) sont plus stables que les acides gras polyinsaturés, dont font partie les oméga-3 et oméga-6. Les huiles contenant en grande quantité ces derniers, particulièrement fragiles, seront destinées uniquement à l’assaisonnement.
Par ailleurs, si vous avez le choix, optez pour une huile vierge plutôt que vierge extra. La première aura un point de fumée plus élevé. Par ailleurs, elle est tout aussi saine, mais sera probablement moins chère car avec une qualité gustative un peu moins importante. Comme les arômes disparaissent à la cuisson, inutile de vous ruiner avec la qualité optimale en termes de goût si vous destinez votre ingrédient à être chauffé. Les huiles raffinées ont été traitées pour mieux résister à la chaleur. Elles conviennent donc mieux aux cuissons que les versions vierges. Cependant, elles ne sont pas très bonnes pour la santé.
Pour la cuisson à la poêle, vous pouvez utiliser de l’huile d’olive vierge ou de l’huile de coco (notamment pour des recettes exotiques). Ces ingrédients peuvent aussi être intégrés dans des pâtisseries et gâteaux divers cuits au four. Vous pouvez également employer de l’huile de tournesol oléique raffinée ou de l’huile de pépins de raisin.
Quelle huile pour la friture ?
En complément de la réponse précédente, vous pouvez avoir envie d’utiliser une huile pour la friture. Rappelons que pour la santé, les préparations frites ne doivent être consommées qu’occasionnellement, pour se faire plaisir de temps en temps. Choisissez une huile au point de fumée élevé et avec des teneurs faibles en oméga-3 et oméga-6. Vous pouvez prendre par exemple de l’huile d’olive vierge, de l’huile de tournesol oléique raffinée ou encore de l’huile d’arachide raffinée (en gardant à l’esprit les inconvénients des huiles raffinées).
Quelles sont les huiles végétales neutres ?
Selon la recette dans laquelle vous envisagez d’intégrer de l’huile alimentaire, vous pouvez souhaiter disposer d’un ingrédient au goût peu prononcé. Les huiles raffinées sont généralement inodores et avec des arômes peu marqués. Néanmoins, elles sont aussi dépourvues des nutriments intéressants se trouvant dans les huiles vierges ou vierges extra, tout en pouvant présenter des résidus de traitements chimiques. Les huiles de tournesol « classiques » (huile de tournesol linoléique) et de pépins de raisin sont relativement neutres. N’en abusez pas non plus, car elles contiennent beaucoup d’oméga-6.
Peut-on remplacer le beurre par de l’huile ?
L’huile constitue un atout pour remplacer le beurre, notamment dans les desserts. Cette alternative s’avère très utile pour les personnes allergiques aux protéines de laits animaux ou végétaliennes par exemple. Cependant, le remplacement ne se fait pas les yeux fermés et certains points techniques doivent être considérés.
Premièrement, il faut savoir que le beurre se compose d'au minimum 82 % de matières grasses et au maximum 16 % d’eau, avec au maximum 2 % de matières sèches non grasses (lactose, caséines, etc.). L’huile végétale contient par contre 100 % de lipides. Il est donc évident que la quantité de beurre dans une recette ne doit pas être remplacée par une quantité égale d’huile. Cette dernière doit être réduite pour éviter d’avoir plus de lipides que dans la recette d’origine.
Ensuite, il faut savoir quelles huiles végétales pourraient convenir dans une recette spécifique en fonction de la texture du beurre (dur, pommade, fondu par exemple). Selon leur composition et leurs propriétés caractéristiques, certaines huiles pourront être utilisées seules ou bien associées entre elles ou avec d’autres matières premières comme des purées d’oléagineux. À la place du beurre fondu, dans un cake par exemple, une huile fluide fera l’affaire, en diminuant bien la quantité d’huile par rapport à la quantité de beurre initiale. Une huile liquide à température ambiante peut aussi être incorporée dans une pâte sablée ou sucrée ou encore une pâte à choux. Dans les pâtes à tarte, n’utilisez pas de l’huile de coco seule. Étant solide à température ambiante et devenant dure au froid, vos pâtes seraient trop friables et cassantes.